dis moi d'ces deux blancs qui f'ra l'affaire.

Un anniversaire, c'est l'occasion de travailler des p'tits St Pierre qui traînent dans mon congél, ami Lecter & amie lectrice. Et avec un peu d'imagination, et hop, Ceviche de St Pierre aux pomelos lait de coco et Sichuan (from Gérard Vives) !

Là d'ssus, le blanc d'l'apéro, le Cour-Cheverny 2006 Cuvée François 1er de Michel Gendrier, a réussi à s'en sortir dignement grâce à une belle acidité. Très fruité avec ses notes citriques et de pêches blanches, un peu fariné (avis perso très personnel : je trouve le Romorantin, cépage de base du Cour-Che, tjs un peu fariné ; hormis celui de Claude Courtois qui n'a pas ce toucher au palais. Mais Claude, c'est Claude...), très très frais, il a bien tenu grâce à sa richesse arômatique et sa tension.

Puis, magistral, plus riche, plus rond mais aussi, plus vif (carrément tranchant), l'Arbois Pupillin 2007 de Pierre Overnoy a transcendé ce plat en en faisant ressortir toute la complexité et la richesse arômatique et structurelle. Un bijou d'une pureté... !

Ce fut donc finalement une bien belle dégust pour un plat apprécié (plus par moi que par ma douce) que je referai donc asap.

Lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à (r'tourner au lit) !!!

J'ai l'Pinon qui me colle à la peau.

Dès sa sortie de l'hôpital digérée, ma douce moitié livr-esque nous a concocté son Flan à la noix de coco histoire de s'refaire le palais en douceur. D'mon côté, j'lui avais promis du sucre pour la fin de son abstinence alcoolique. Rien d'tel donc qu'un très bon Vouvray moelleux de François Pinon pour coller au programme !

Plus de 150g de sucres sur une acidité mordante, des arômes d'ananas et de fruits jaunes confits très marqués que la fraîcheur rend plus aériens et ce fond olfactif de safran propre à Botrytis cinerea fond de ce moelleux un superbe vin de Loire digne des plus grands.

Franchement, moi qui ai tjs du mal à m'extasier, ce fut une très très bonne quille à boire ! Et j'me réjouis d'en avoir encore kekzunes en cave.

Bon, 50 cl pour se remettre en selle, ça ira bien pour cette fois mais la prochaine ?

Cuvée Botrytis 2005, Vouvray de François Pinon... non, il n'fait pas que des très bons secs, ce gadjo là !

Lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à - s'y r'mettre - !!!

P.S. : Encore un article sans Breton !
          

S'il est bien un vigneron dont les vins me surprennent et m'éclatent systématiquement, ami Lecter & amie lectrice, c'est bien Michel Guignier (de Faudon dans l'69, hein ?!). Ses Beaujolais sont hors normes ! Tout simplement.

Bon, ce Fleurie 2005 n'atteint pas la complexité et la richesse (quoique) de son Moulin à Vent 07.
Certes, il est moins rock n'roll que sa Mélodie d'Automne 06.
Néanmoins, pour un Fleurie, il est très fruité (petits fruits rouges très mûrs, limite à noyaux) et assez carré. Comme si les vignes avaient été transférées, pour un millésime, en Côtes, à Brouilly.
Effet 2005 ? Assurément !

Un Fleurie donc plutôt dense, riche, rond, ferme qui m'a rapidement fait regretter de ne pas l'avoir oublié un peu...
Faut dire qu'j'ai sacrément hésité avant d'l'ouvrir cette quille.

Et puis merde, hein, kan on veut s'faire plaise... Yallah !!!

Du coup, encore un billet sans Cabernet. Et les jours qui passent passent passent. De quoi en rendre certains rouge colère... pendant que j'reste quand même un peu vert d'm'être laissé tenter par ce splendide vin.
Kozk'à ce niveau, c'est plus du Beaujolais, c'est du vin !
M'enfin...

Fleurie 2005 de Michel Guignier, un Beaujolais de haut vol qui a fait son effet sur une tarte chorizo/légumes du soleil, mais qui l'ferait tout autant sur une quiche, une tourte voire une galette bretonne.

Lire et boire - des crus du Beaujolais, ça change des pisses-mémère du 3ème jeudi de novembre, même si certains s'en sortent mieux que la très grande majorité - maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

Jardin des simples et Ellipse, sur le même correct millésime (08), ami Lecter & amie lectrice, c'est comlàbadit : plus beldi, tu meurs ! Yallah !!!

La première cuvée, Jardin des simples, est une 100% Cinsault très bien faite et vibrante : un classique, qui pourrait être encyclopédique, de ce cépage méridional un peu décrié que l'on trouve souvent dans des rosés dégueulasses.
Juteux, fruité, profond, mais léger et très glougloutant pour le garganet, ce simple rouge du Languedoc rappelle que la matière première est essentielle, mais que le talent du vigneron est majeur.

La seconde, Ellipse, est un assemblage de Syrah-Carignan-Cinsaut (50-40-10) plus couillu et plus convenu (bien marqué par une Syrah fruitée et poivrée) mais toujours très glouglou. Surtout pendant les premières 24 heures, parce qu'ensuite une oxydation accélérée l'a précocément marqué. Très bon au demeurant.

J'ai toujours bien goûté les vins de Luc Michel du domaine Zélige-Caravent et apprécié le dialogue au cours d'une dégustation dont l'interlocuteur reste toujours le maître tout en restant aware. Bien des vignerons pourraient en apprendre...

Jardin des simples et Ellipse 08 du domaine Zélige-Caravent, Languedoc, ce sont des vins de plaisirs avant tout et ça se boit.

Lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

D'la flotte, du zef et déjà l'thermomètre à moins de 20°... pfffffffff, y aura pas d'été indien cette année.
Définitivement, 2012, c'est bien d'la bouze.

Allez, histoire d'oublier toute cette merde, réchauffons nous chouïa chouïa la couenne en f'sant péter un rouge un peu épicé, un poil chaud et avec plus de structure.
Et entamons donc cette spicy wines season par un p'tit  goût d'Gaillac, ami Lecter & amie lectrice ?!

Pourquoi pas un p'tit coup ? Kozke c'en est pas, du Gaillac.
L'a pas eu l'appellation encore çui-là... la faute aux vieux esprits retordus des comités de dégust...
No comment.

Rouge Coeur - X -, Domaine Les Cailloutis de Patricia et Bernard FABRE à Andillac (81), Vin de France, label Nature et Progrès, un assemblage de Duras, Braucol et Syrah qui f'ra bein l'affaire.

Un premier nez très poivré-épicé, on sent le vin puissant.
Une bouche fruitée, épicée, corsée, rustique, assez fraîche pour un sudiste, avec une carrure d'athlète en devenir... no surprise, on a affaire à un vin d'glouglou méridional.
Plaisant, facile d'accès, ce Rouge coeur devrait faire mouche à coup sûr pour qui aime la force tranquille des fruits rouges confits et épicés de cette région. Une bien belle réussite !

Sinon, si l'temps avait été plus clément, ça l'aurait bien fait sur des guezmer, de la poitrine épicée genre ribs ou toute BBQserie estivale... mais bon, un zouin tajin kefta lui niqu'ra aussi bien sa race, à ce jaja !

Lire et boire - des vins réussis, c'est bien aussi ?! - maintiennent la(les forme(s) alors ben y'a k'à !!!

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