Il en est de certains vignerons comme de certains paysans, ainsi que le soulignait récemment JC dans son Ptit Journal du Pif qui pue (spéciale dédicace au gros con qui s'reconnaîtra pas puisqu'il me lit pas (pas JC, hein ! non, l'autre rascal pétrolifère !...)).
Ils ne font guère de bruit mais s'appliquent année après année à produire le meilleur, sans en faire ni étalage ni ombrage (j'en connais d'autres qui ont la langue bien fourchue...).
François Pinon, qui n'est pas non plus le perdreau de l'année, fait partie de ceux là.
Adepte du sec pas tjs sec comme on le pratique souvent sur Vouvray, ses vins sont néanmoins tjs fins et frais.
Et ils sont tjs TJS bons !
Et on n'atteint pas les prix des cadors de la région, parfois un peu prohibitifs.
Bon, j'ai plusieurs fois relayé sur ce blog mes sentiments suite à plusieurs dégustations de ses cuvées en sec ou en moelleux. Mais j'n'ai jamais causé de ce moelleux là, bien que ce soit la première quille de cet artisan-vigneron que j'ai goûtée.
A l'instar de Silex ou Botrytis, l'équilibre entre fruité, acidité et sucre résiduel (SR) est toujours exemplaire et bandant. Et ce Moelleux 2005, aux 80 g de SR, n'échappe pas à la règle, et ce malgré les années qui passent.
Les très belles notes de fruits jaunes (mirabelles) et exotiques (ananas) se sont affinées avec le temps tandis que la digestibilité est tjs super présente. Sincèrement, je ne suis pas un adepte du sucre à l'apéro, mais ce moelleux là, yallah !!!
Sinon, sur un petit caillé frais de brebis à la confiture de fruits jaunes, ça doit bien l'faire...
Lire et boire - en confort - maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!
PS : allez zou, retour d'la zik !