La période étant aux activités sportives (suis moi-même en pleine remise en forme après deux années de mise en méforme lever de coude intensif), si on s'en mettait un p'tit coup derrière la cravate, ami Lecter & amie lectrice, et avec un verre de jaja " so british " histoire de coller à l'actualité ?!

Très frais - surtout pour un sudiste -, très fin - surtout pour un ?! sudiste -, très digeste - surtout pour UN... sudiste - et très plaisant - surtout ... -, ce vin d'un des vignerons stars des PO m'en a mis une bonne dans la face. Faisait très longtemps qu'un méridional, surtout un blanc, n'm'avait plu à ce point !

Pourtant j'gardais un souvenir... caniculaire des vins du Domaine Olivier Pithon : goûtés à Millésime Bio last year, ils furent servis... chaud et j'n'avais donc guère apprécié...

Mais sur un terrain plus approprié, cet assemblage de Maccabeu, Grenache blanc et Vermentino m'a rappelé que le sud peut aussi donner de sympas vins d'soif, de vrais blancs d'apéro, de grands vins d'copains... bref, des bons canons !

On retrouve certes les notes typiques de garrigue (fenouil, anis, poivre blanc...) mais des touches citriques rafraîchissent et allègent l'ensemble pour un résultat à la torchabilité maximale. Quelle vinification toute en finesse, un vin ciselé par des mains de maître de cérémonie !

Mon P'tit Pithon 2011, IGP Côtes Catalanes du Domaine Olivier Pithon, un vin blanc sec d'apéro qu'on aurait sinon bien bu sur des palourdes farcies, des moules au roquefort ou une pissaladière.

Lire et boire - un bon p'tit Pithon vin blanc des Côtes Catalanes - maintiennent la(les)  forme(s) alors ben y'a k'à !!!

Tandis que le soleil ne rougeoie toujours pas la peau palotte des estivants vendéens, faisons quand même péter les salades agrémentées, histoire de l'faire se radiner, ce cossard !

La douce libraire de ce blog s'est ainsi récemment fendue, ami Lecter & amie lectrice, de sa délicieuse mais néanmoins sustentante salade Caesar. Devenue classique des classiques des bistronomes, tu trouveras aisément la recette de ce fouillis romain sur quelques sites gastros donc cherches, ami Lecter & amie lectrice, cherches !

Question miam de ce temps chiatique réglée mais rayon jaja, c koi donc que j'bois, Doudou... ?!

Et bien, une très bonne bouteille, dénichée encore ma douce moitié, chez le caviste-barman nature situé en bord de Vienne (à hauteur de sa confluence avec la Loire après - ou avant, c'et selon - Saumur, near from Chinon) à Candes St Martin (37) qui m'a tout de suite fait penser à Quartz, c'est dire.

Y a donc du Sauvignon... ! Merde, un nouveau Sauvignon qui trouve grâce à mes yeux ?!
80% donc de ce cépage honni par ton serviteur, mais aussi 20% de Chenin histoire d'lui arrondir un peu les épaules à ce blanc de soif.

Dégusté à l'aveugle, seule la finale - très 2011 - m'a empêché de chiquer la quille : Frais, vif, tendu, avec de beaux amers et une belle finesse arômatique, ce blanc de Loire avait tout pour me plaire !
Aussitôt dit, aussitôt bu. La suite au prochain numéro.

Sinon, j'l'aurais bien bu lors à l'apéro entre copains ou en fin de soirée, histoire de se rincer la goule. Mais une belle salade/assiette de poissons fumés devrait très bien l'accomoder...

Les mots bleus 2011 de La Ferme des Caudalies (tiens, font du safran ?!), vin de France, ça s'torche sans fin et ça, c'est bien !

Lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

Ou la guerre du Gamay aura bien lieu... Et pour changer, sur des terroirs plutôt de seconde zone comme le ahaneraient certains politichiards mal dégrossis.

C'est pas qu'j'sois fan du Gamay, hormis - parfois - le Beaujolais et - souvent - l'Auvergnat, mais kan faut goûter, faut goûter ! Et quoi d'mieux que d'goûter en comparant...

Gamay 08, Haut-Poitou, du Domaine la Tour Beaumont est déjà sur la pente descendante et ça se sent : nez un peu fané, terne - quoique fruité - et surtout, bouche certes fluide mais insipide.
Bien aimé son côté glouglou mais moins les arômes et l'évolution.

Gamay 10, Côteaux d'Ancenis, du Domaine La Paonnerie (déjà évoqué ici) est nettement plus fringuant mais mais mais... : nez frais de framboise marqué par de la volatile ; bouche fruitée, un peu rustique et alcooleuse (1° de plus que le précédent).
Le fruit est avec lui mais la structure déçoit.

Koikilensoit,

Argilo-calcaire du Turonien pour le premier et Schistes carbonifères pour le second
+
Des pratiques respectueuses de l'environnement (cf. site des domaines)
=
Conditions favorables à une belle expression du Gamay

Il ne faut donc pas hésiter, ami Lecter & amie lectrice, à te pencher sur ces vins issus de régions moins réputées car les bonnes surprises peuvent parfois jaillir.

Mais, perso, n'étant pas fan de ce Gamay, mon impression reste mitigée.
J'essaierai néanmoins à nouveau...

Lire et boire - plus, toujours plus - maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

Comme promis, ami Lecter & amie lectrice, je liquide mes restes liquides !

Et quand j'dis " je liquide ", ça va couler à flots tendus...

Rien que du Muscadet 2010 du Domaine de la Paonnerie est un bon p'tit Muscadet fruité et vif mais à près de 10€, c'est trop cher à mon goût pour un Muscadet ! Et ce sera mon coup de gueule de retour de cancevas, je trouve que l'inflation pratiquée sur le prix des quilles de jaja (Bio, BioD, nature et consorts) par de nombreux vignerons depuis quelques millésimes  est intolérable !!! Un Muscadet à 10€, un Anjou blanc à 25€ et j'en passe et des plus chères... une honte.

QVY 2010 de Michel Issaly, sur une base de Merlot (70% + 30% Syrah), m'a presque réconcilié avec ce cépage... du fruit, du glouglou et un peu d'épices pour un coup d'rouge entre copains ! Bon.

Château La Grave 2006 de Paul Barre, appellation Fronsac : suis complètement passé à côté... dur, terne, trop Bordeaux à mon goût... Désolé.

Pechigue 2002 du Domaine Pechigo, 100% Mauzac vert, demi-sec qui fut l'accord parfait d'une sublissime salade thaïe préparée avec amour par ma douce moitié. Manquait un peu de sapidité.

P'tite gâterie 2006 (?!) du Domaine des Griottes, l'EXCEPTIONNELLE surprise d'une soirée de célibataire pour un non-amateur de vins qui sentent trop le cul de poney (souvenir d'un salon angevin où toute la gamme était intorchable).
Du fruit, d'la caillasse (m'a fait penser à un Gamay d'Auvergne), peu d'alcool... bref, une torchabilité maximale pour ce vin d'assemblage de St Lambert du Lattay.
Torchabilité extrême qui m'a fait chiquer la quille en une soirée !!! C'était plus arrivé depuis des lustres, c'est dire...

Lire et boire - enfin du très bon ! - maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

Comme évoqué précédemment on Livr-esse, je te propose, ami Lecter & amie lectrice, de revenir sur deux vins dégustés lors du miamage de cette bonne moussaka.

Un vin sans appellation, trop réussi pour avoir pu faire mieux... mais pas assez pour avoir l'agrément
et un Saint-Chinian de qualité, assez réputé mais trop, jusqu'skil fô.

Yo no puedo màs d'Agalis 2005 de Lionel Maurel, GAEC du Galis
et
Les Terres Blanches 2005, appellation Saint-Chinian du Domaine Borie La Vitarèle

Le Saint-Chinian est un vin que je connais depuis des années et dont j'ai déjà parlé ici.
Issu d'un domaine travaillant en Biodynamie depuis des lustres, cette cuvée issue d'une parcelle calcaire est toute en fraîcheur et en élégance.
Composée de Grenache et de Syrah, elle a ce qu'il faut de puissance et de structure pour accompagner une Moussaka de boeuf . Les fruits noirs à noyaux et les épices s'harmonisent à ce plat tandis que la structure, plutôt fluette pour un Saint-Chinian, appelle le lever de coude.

L'objet de cette dégustation était d'observer l'évolution de ce vin plutôt que d'en dire, d'en écrire des caisses.
Hé bien, je pense que je pourrai y revenir dans 5 ans sans avoir la moindre crainte. Il n'a pas bougé même si ses tanins se sont un peu polis. Toute la puissance - relative - de Saint-Chinian est là et à l'inverse d'autres vins méridionaux, j'ai bu à nouveau ce " vin de jeunesse " avec délectation.

Le vin sans appellation de Lionel Maurel a lui aussi très bien tenu la route des années.
Mais sa composition (50% carignan, 30% syrah, 10% grenache, 10% mourvèdre) ne laissait pas beaucoup de doute. Plus charpenté (le carignan), il s'est très bien affiné et sa puissance bien plus affirmée tient la comparaison plus aisément avec une Moussaka d'agneau tandis qu'il écraserait presque celle de boeuf.
Des fruits confiturés là encore, des épices moins perceptibles et des épaules de déménageur en font un très bon vin gastro - moins glouglou que le précédent néanmoins (un peu moins de fraîcheur) - à accorder absolument sur des plats qui envoient.

Et là encore, 5 ans de plus ne lui feront pas de mal voire dans ce cas, que du bien.

Une suite est donc à venir... mais, ami Lecter & amie lectrice, il faudra rev'nir sur ce blog dans quelques années...

Lire et boire - en son temps - maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!