Et cette année, ami Lecter & amie lectrice, il a pris cette forme !

Vieux roman d'un auteur parfois de comptoir - son côté beaujolais disait-il - dont de nombreux livres furent adaptés au cinoche (le plus illustre, La soupe aux chous, c'est de lui), René Fallet fait partie de ces auteurs qui ont révolutionné la société française au lendemain de la seconde guerre mondiale grâce à son anticonformisme.

Ceci étant, c'en était pas un cave pour autant puisque son roman Paris au mois d'août lui permit de recevoir le prix Interallié en 1964. Qu'on se le rappelle !

Mais pour les quiches dans mon genre, c'est bien le côté populo-rigolard qui m'attira last month. Car novembre est bien le mois où le soiffard qui sommeille en chacun de nous, ami Lecter & amie lectrice, se réveille systématiquement. La faute à cette daube de BN, le beaujolais nouveau !

Bon, en ces troubles temps politico-économico-socialo déprimants, ce livre est à dévorer au premier degré pour sa fanfaronnade constante, au second degré pour son encourageante alcoolisation et au xième degré pour sa critique de la société, dont certains aspects ont malheureusement bien des échos aujourd'hui.

Quoi qu'il en soit, qui a lu ça, boira et à ce titre, le BN de Bruno Debize vendu ici le valait bien, lui.
Mais de ça, on en reparlera.

Le beaujolais nouveau est arrivé de René Fallet, dispo dans plein d'éditions à des tarifs différents dans toutes les bonnes librairies, fait du bien par où il passe. Comme tout bon beaujonouvo, koi ?!

Lire - Le beaujolais nouveau est arrivé - et boire - du beaujolais nouveau puisqu'on te dit qu'il est arrivé, le beaujolais nouveau - maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

Sur proposition des Editions REPAS, je me suis laissé tenter par la lecture de ce livre de tribulations coopératives vigneronnes.

Et bien m'en a pris, au moins pour plusieurs chapitres très didactiques concernant la bio/la biodynamie. Des références formelles et des retours sur expériences factuels forment en effet une bonne primo-vaccination ou un rappel nécessaire sur ces pratiques protectrices du vigneron, de la nature, du vin et du consommateur.

Mais le récit - brouillon - des péripéties du vigneron nomade m'a moins passionné.
L'écriture est pourtant toujours enlevée et plaisante mais il manque un fil d'Ariane autre que le prétexte du nomadisme viticole.

Les seuls chapitres plus théoriques m'ont néanmoins bien titillé et c'est avec un certain plaisir que je me lancerai à l'occasion dans la lecture du premier livre de Christophe BEAU (La danse des ceps) puisqu'il narre plus en détails sa vie de vigneron. A suivre donc.

Merci aux Editions REPAS pour cette saine et parfois éclairante lecture, qui en appelle donc une autre...

Lire - même du tribulant - et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

L'an dernier, ami Lecter & amie lectrice, j'avais déjà parlé book ô skies ici ; et bien m'en a pris... puisque je r'mets ça cette année avec l'Atlas mondial du whisky.

Quel rapport avec cette intro foireuse ?
Aucun, mais ça fait une entrée en matière, bien navrante je te le concède, ami Lecter & amie lectrice, mais on fait, parfois, et pas des fois, ce que l'on veut.

Bon, ôtons-nous tout de suite d'une épine du pied : ce livre pue le distributeur parisien de skies à plein nez, de sa préface (à chier de banalités et de mièvrerie ) jusqu'à son contenu.
Bon, faut pas exagérer non plus, ce n'sont pas des burnes sur l'sujet.

C'est donc un superbe " beau livre " broché de Dave Broom, qui n'est pas un perdreau de l'année question sky.
Pages glacées, photos de qualité, textes clairs et léchés... un atlas - mondial qui plus est - à posséder AB-SO-LU-MENT.
On prend plaisir à le feuilleter, le lire, y plonger, s'y plonger... car le travail de chaque pays, de chaque région, de chaque distillerie y est très très bien décrit.

Sincèrement, j'adore ce livre parce qu'il est beaucoup plus complet et plus riche que celui évoqué l'an dernier. 350 dégustations sur 150 distilleries, qui dit mieux ?!

M'enfin quand même, ça doit en faire d'la papille fatiguée...

Allez, un must have comme on dit dans certains milieux bien introduits (mais par qui, par quoi ?).

Lire et boire - un sky mondial - maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

Désuet.
Cocasse.
Tels sont les deux qualificatifs, ami Lecter & amie lectrice, qui me viennent à l'esprit au quasi terme de la lecture de cet essai, qui n'a de médical que le titre. Ou quand, décidément, certains docteurs en médecine sortent des sentiers, abattus...

Je ne sais même pas si, en ces temps d'hygiénisme intellectuel bureaucratique imposé par une génération (post) soixante-huitarde faillitaire, un tel titre n'induirait pas une pluie de bave médiatique, de cris d'orfraie voire de plaintes... mais bon, c'est une réédition donc... pas touche aux icônes !
Quoi qu'il en soit, ces deux adjectifs sont aussitôt rejoints dans mon cerveau embrumé par l'inepte cri du gâteux donneur de leçons creuses et orientées : indignez-vous !

Car nombreuses sont les similitudes dans la superficialité et l'orientation des propos.
Ah l'insouciance des années 70-80...

Mais finalement, à bien y réfléchir, la réédition de ce best seller des années 70 - répondant sûrement à une logique éditoriale markétale - colle assez bien à l'ambiance apocalyptique de ce début de décennie et à son besoin de recroque(de)ville(pine)ment.

Et tel notre Bébel de l'an 2010, on se surprend à s'agiter en muet et en noir & blanc...

Bon, on rigole bien un peu dans la partie des prescriptions (médicales ?) du bon docteur trop arrosé au Banyuls mais à 15€ l'ordonnance d'un verre de Bordeaux en cas de syndrôme grippal... et pour une réédition, et en format quasi poche...
Pfffffffffffffffffffffffff !

Finalement, je n'en retiendrai qu'un court paragraphe plus raisonné concernant les vins techno - bobolecorpsetlatête - chimiques :

" Il est un fait patent et que nul ne songera à nier : le vin, comme tous les produits alimentaires de consommation courante et livrés actuellement au consommateur, est l'objet de transformations chimiques atificielles de la part de ceux qui le vendent au public au nom de ce que nos aimables technocrates - qui sont, en vérité, des humoristes qui s'ignorent - ont baptisé du terme de productivité.

Il n'est d'ailleurs pas exclu de penser que, sous ce bel euphémisme, se cache tout simplement le désir, fort légitime du point de vue du producteur et surtout du distributeur, de réaliser des bénéfices plus substantiels. "

Allez, que ceux qui sont en pleine étude sociologique des moeurs vinicoles de la France des années 70 courent acheter ce livre suranné, les autres échangeront leurs biftons contre une bonne quille de jaja ! A moins de vouloir wigoler un peu de ses aînés...

Soignez-vous par le vin du Docteur Maury, éditions du NIL, 162 pages, 15€.

Merci aux Editions Robert Laffont pour cette lecture décalée et vous, ami Lecter & amie lectrice, n'oubliez pas que lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

Reçu de façon inattendue dans la boîte aux lettres de Livr-esse sans autre forme d'invitation, ce livre sur le vin marie, comme tente de le faire ce blog depuis plus de deux ans, deux univers pas si éloignés que ça l'un de l'autre et qui nous passionnent l'un et l'autre.
Quant à savoir s'il le fait à merveille...

Construit comme un dictionnaire, chaque chapitre expose - de façon plus ou moins correcte et passionnée - le point de vue philosophique de l'auteur sur le monde du vin " autour de concepts incontournables - D comme dégustation, G comme griserie, T comme terroir - ou plus inattendus (...) tels A comme attente, R comme raison, S comme silence... ".
L'abécédaire intrigue donc, parfois, intéresse, souvent, invite à la réflexion, plus encore, car, comme le précise l'auteur, l'ouvrage est " volontairement subjectif ".

Bon, après, c'est un livre d'amateur et il faut le prendre comme tel.
Donc la merveille...

Dictionnaire philosophique et subtil du vin de Thierry Tahon aux éditions Milan (que je remercie pour cet envoi), 230 pages, 15€.

Lire, sur le boire, et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!