Chose promise, tripes dues !

V'là un d'mes livres de chevet (ou presque) à propos duquel je souhaite t'éclairer, ami Lecter & amie lectrice, car même si sa sortie remonte à quelques années, c'est un best miameur. Et pis, Stéphane Reynaud est un récidiviste éclairé. Mais ça, ce s'ra l'objet d'un aut' billet...

Oyé, oyé, donc, braves épicuriens !
A tous ceux que ne rebutent ni le tablier de sapeur ni les tripoux, v'là un bouquin d'cuisine qui t'les fout à l'air !
Mais que les hermétiques de la tripaille soient rassurés, tous les plats d'bistrot y passent aussi. Gloire est donc aussi rendue à l'oeuf mayo et au poireau vinaigrette en passant par le hachis parmentier et la terrine du chef.

Chapitré classiquement par type de plats (entrées, porc, boeuf, abats, poissons, légumes etc.), c'est aussi l'occasion pour l'auteur, et ses comparses photographe/illustrateur, de mettre en exergue un vigneron, un chef, une escouade, un produit...
Illustré chèrement dans un format pas chiche pour 30 sous, les recettes défilent au milieu d'apartés et d'histoires toutes plus succulentes les unes que les autres. Et c'est bien ce qui rend ce livre de recettes sympathique !

A feuilleter donc pour lui même et à éplucher à la recherche d'un boyau perdu !!!

Ripailles de Stéphane Reynaud, éditions Marabout, 480 pages, 29.9 €.

Lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

En ces temps de préparation de cadeaux de Nowel, dans la série des livres à (s')offrir, je ne saurai que trop t'encourager, ami Lecter & amie lectrice, d'acheter ce splendide ouvrage relié de 352 pages illustrées de magnifiques tofs, dans un format pratique qui tient dans la main et qui te file pas des crampes au bras, à la riche présentation Prisma typée couverture bien cartonnée sa mère/pages glacées mat, ça claque sa race. Ouf !

C'est un must have pour tout amateur de whiskies !

Toutes les plus grandes distilleries/embouteilleurs indépendants sont passées en revue avec quelques cuvées détaillées pour le plus grand plaisir des yeux puis du porte-monnaie kozk'avec un bouquin pareil, si tu files pas direct chez ton caviste derrière pour t'en acheter une quille de ce breuvage détonnant...
Parfois un peu succinct (une voire deux pages pour les grandes maisons, m'enfin ?!), tout est néanmoins passé en revue : la fabrication, les types de skies, la fabrication des tonneaux, les bouteilles, les pays producteurs, leurs régions etc.
Les cuvées détaillées sont peu nombreuses mais les commentaires de dégust. sont présents pour mieux t'inciter à, ami Lecter & amie lectrice.
Si c'est pas beau tout ça ?!

Whiskies du monde aux éditions Prisma, des comme ça, il en faudrait plus, des comme ça !

Lire et boire - aussi du sky - maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

Pour tout boustifailleur amateur qui se respecte un tant soit peu, ami Lecter, amie lectrice, certaines lectures sont obligatoires !

Soit parce que l'auteur en impose sur ce rayon.
Maïté si tu me lis... retourne à tes fourneaux!
;o)
Soit parce que le titre d'un ouvrage titille tes papilles ou ta mémoire culinaire.
Cyril L. si tu me lis... non, là, j'suis tranquille.
:o))

Le gourmet solitaire de Jirô Taniguchi et Masayuki Kusumi allie auteur très réputé de mangas (mangaka) et recettes loco-régiono-nationo-mondiales appétissantes.
Deux bonnes raisons donc d'entretenir sa névrose miamesque en se plongeant dans les méandres de la cuisine nippone.


Les mangas de Taniguchi ne sont jamais tout à fait des mangas.
Les mangas de Taniguchi ne sont jamais tout à fait asiatiques.
Les mangas de Taniguchi ne sont jamais tout à fait simples.

Pourquoi, hein, ami Lecter amie lectrice ?

Parce que Taniguchi a été très fortement inspiré par les bandes dessinées européennes.
Le découpage est donc plus linéaire, et le dessin plus lisse, que dans un manga.

Tandis que, comme à son habitude, sous tend du thème principal une étude, une critique de la société. Mais est-ce plus japonais qu'européen ??


A lire cette très belle bd (oui, pour moi, c'est définitivement une bd plutôt qu'un manga), on rêve à des plats, des assiettes, des goûts, des odeurs, des arômes... sur un faux tempo.
Car, malgré la plus ou moins urgente appétence du héros de chaque début de chapitre, le livre se lit lentement, au rythme de ses flâneries digestives.

Et on se prend nous aussi à vouloir zoner, repus, rassasié, heureux, vivant !


Te v'là alors prêt, volontaire et déterminé à préparer un déjeuner ou un dîner d'amis, d'amoureux, de famille pour te sentir, toi aussi, tout simplement vi-vant.

Et là, quand t'en es à zoner dans les épiceries fines ou les rayons ad hoc, à réfléchir à des menus plusieurs jours à l'avance et à inventer des occaz de repas, t'es bon pour la camisole de bouffe !

Car ainsi va la vie du rabelaisien patenté : toujours plusse bon, toujours plusse meilleur (toujours plus gros ?!) !!!


Lire et boire maintiennent la (les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!


P.S. : Hé oui, Jean-Marc, j'me suis aussi laissé tenter. Bonne lecture !

Un we en famille, c'est sacré !
Et qui dit we en famille, dit repas en famille !!
Et pas un repas genre micro-ondable fissa kozke j'ai pris trop d'temps à lire aux chiottes mon Privé, Voilà et autres crétineries peoplesques pour ménagères de moins de 50 ans déconnectées de notre gastrophilie toute masculine !!!

Samedi après-midi, ma moitié dans sa librairie, mon fiston dans ses Warhammeries, la place en cuisine me semble dévolue... et comme depuis quelques temps, une envie me triturait le cerveau à m'en faire glouglouter le garganet : banco !!!
Osso Buco alla Milanese.

Pour cette recette italienne, quoi de mieux que ce livre culte !

La Cuillère d'argent, éditions Phaidon, 39.95€, expose par le menu détail le must de ce que peut nous proposer culinairement la péninsule méditerranéenne la plus proche de nous.

C'est un superbe livre aux magnifiques fotos dont les recettes simples et l'index du tonnerre invitent chaque jour le cuisinier fou qui sommeille en vous à mettre en pagaille la belle cuisine nettoyée et rangée difficilement la veille par sa dulcinée, Mamma mia !!!

Avec ça, impossible de rater vos lasagnes favorites !
A vous les Saltimbocca, Involtini et Arrancini qui vous font tant saliver !

Et basta !!!


Si tu sais pas koi mettre au pied du sapin pour ton (ta) dulciné (e), offre lui donc ça !

Message subliminal garanti sur la nécessité kil (kelle) a de devoir se diriger plus souvent que ça vers les fourneaux, allez, zou, plus vite que ça, file dans ta kitchen parce que les surgelés Nathalie et les boîtes Buitani, mierda !!!
;o))


L'Osso Buco préparé (avec sa véritable Gremolata), ma qué boire avec ?


Alors, primo (non, pas Maximo, Tonio !), j'ai une bouteille - mal goûtée précédemment - dont l'acidité devrait réhausser la douceur de ce plat.
Si elle est encore bonne... parce que la première (inondée lors d'une livraison défectueuse) augurait une fin de vie acétique...
Il s'agit du Vin de Pays des Gaules 2007 du sieur Lapierre, 100% Gamay Beaujolais of course.

Et, deuxio, j'ai un vin de Savoie à tester.
Il s'agit d'Autrement 2006 de Jacques Maillet qui devrait faire l'affaire sur c'te plat, là.
C'est un assemblage de Gamay, Pinot noir et Mondeuse.





Alors, comme quoi, les goûts et les couleurs...


J'ai trouvé ce vin de Marcel définitivement en fin de vie.

Marqué par une acidité avancée, même si les fruits rouges frais (grenadine, groseille, framboise) quoi qu'alcoolisés sont bien présents, Isabelle l'a adoré (pourtant, l'acidité la rebute d'ordinaire...).

Meilleur que le précédent exemplaire mais kan même, pour moi, il est pas loin d'être passé.
En même temps, c'est normal qu'un vin d'picole, fait pour boire rapidement, comme ça, entre potes, ne passe pas très bien les affres du temps.


Par contre, elle a mal goûté le vin savoyard que j'ai A-DO-RE !
Frais, minéral mais rond, avec des arômes très différents de ce kon peut boire habituellement (cassis vert, forêt de bois vert (un truc d'enfance), genièvre ?), une vraie différente super bonne quille !!!
A découvrir impérativement.


La nature est merveilleuse, tralali lala !!!
Lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!