Une fin d'contrat ?!

Même si c'est pas forcément de gaieté de coeur, c'est toujours une nouvelle occaz' d'ouvrir une quille, ami Lecter & amie lectrice !

Le Verre est dans Le Fruit, millésime 1999 de Gérard Schueller, appellation Riesling.

 

 

 

 

 

 

 

 

Première phase, à l'ouverture, le nez est assez complexe mais difficile : verdeur, bouchon, rafle ? Par contre, grosse fraîcheur !

Au bout d'une demi-heure, le nez devient très fin et les quelques déviances sus citées ont complètement disparu.

Au bout d'une heure, le nez est très kirsché et il restera parce qu'il le vaut bien !

Constamment très frais en bouche, avec une belle tension et un peu de rondeur en coeur (mon Daminou, c'est pour toi !) qui pointe ensuite le bout d'son pif (restant de SR ?!), il est très clairement sur des arômes kirschés.

Assez alcooleux (13,5° à la mise), cette impression ne cessera de se renforcer au point de faire apparaître une pointe d'astringence en finale (?!).

 

Mais au final, il se laisse grave boire. En une heure et demie, la quille de Riesling était torchado !!!

Donne envie, hein ?!

 

Lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

 

 

ou comment ton fiston t'empêche de faire ton métier sans l'vouloir, ami Lecter & amie lectrice !

Pris depuis deux jours par une irrépressible dégoulinade naso-pharyngienne accompagnée de ses assourdissantes céphalées fièvreuses, je me suis néanmoins rendu dès hier après-midi au Salon des Vins et des Terroirs de Thouars.

Le but était de rencontrer uniquement les 2-3 vignerons de moi les plus suivis et appréciés.
Les autres seront l'objet de ma visite de demain puisque ce jour, je devrais filer à Niort pour l'autre salon, celui du Vin et de la Gastronomie.

Mon tarin et ma caboche me foutant à peu près la paix, je partis la fleur au fusil et la b... à la main dès mon espresso avalé.

Une fois arrivé à bon château et la modeste dîme versée, j'arrive dans l'antre bacchique de l'Orangerie thouarsaise en pleine intronisation de la Confrèrie de la canette des vignerons Nord Deux-Sèvres... ça s'agite grave et pourtant mes portugaises me semblent un peu ensablées (déjà).

Premier stand, premier vin, c'est chaud...
Enfin, c'est froid, j'capte pas grand chose... une belle acidité et puis et puis...
Bon, ptêt le vin...
Même stand, second vin, c'est pas mieux...

Idem est pour la suite, avec parfois une lumière mais surtout des zones d'ombre absolues !


Bref, j'vais t'la faire courte, ami Lecter & amie lectrice : en moins de heures, je suis passé de l'acuité gustative restreinte à la quasi complète agueusie !


Faites des enfants kils disaient! Plein, ouais, faites-en plein, des p'tits fanfants !
C'est ça, ouais ?!

Moi, mon fils, quand il m'embrasse et qu'il me file en loucedé sa dernière infection respiratoire, il me nique ma journée d'travail, l'morvouilloux ! SA-BO-TA-CHEU !!!

Et la suite du we dégustatif ne s'annonce pas mieux, j'ai failli manger une crotte de lapin ce matin la prenant pour un comprimé de pissenlit (j't'expliquerai uuuuuuuuuuuuultérieurement, ami Lecter & amie lectrice).

T'as d'la chance d'être mon fils sinon, j'te r'filerai bein mes crobes maintenant.


Bon, allez, j'vais, de ce pas lent et lourd du crevard enfièvré, m'aérer les conduits sphénoïdaux (graines de nivelle ou inhalation soufrée ?!) donc d'ici là, lire et boire baintiennent les formes alors ben y'a k'à !!!


P.S. : Papa te fait de gros bisous et de gros câlins, mon fiston ! Profite bien de ton we capitale !

Un p'tit rappel, pour les ramollis du ciboulot, concernant un salon, ce we, ami Lecter & amie lectrice :
Deux noms à retenir : Blêt et Réau.
Sinon, y'a aussi De Mianville, Touret, Pichard...


Pis, si t'es dans l'coin, ami Lecter & amie lectrice, y'a aussi ça :
Un nom à retenir : Loïc Mahé.


Lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

J't'avais prévenu à plusieurs reprises, ami Lecter & amie lectrice !

Parce que certaines quilles bues frôlaient l'outrage à piccolo, fallait que j'remette ça comme on dit chez la multinationale de l'eau et du yaourt.
Confere ça et ça !

Mais aussi parce que certaines en appelaient d'autres.
Voir ça !


Résultat : un p'tit salé aux lentilles et hop, un Moulin-à-Vent 2007 du Domaine des Côtes de la Molière d'Isabelle et Bruno PERRAUD.


Ptain, dès l'ouverture, ça embaume déjà les pfr (p'tits fruits rouges) !


Après un temps de respiration (du vin) et d'observation (superbe couleur d'un rouge violine déjà passé), je prends une inspiration et zou, plongée dans l'MàV des Perraud.


D'la fraise (pas espagnole, plutôt d'la Mara ou d'la véritable fraise des bois), d'la grenadine et de très légères notes d'élevage lui font un nez cyranesque.
De l'or...

Une attaque fraîche, les fameux pfr et quelques notes de bois vanillé lui font une bouche stockerienne.
Tout ça est très gouleyant, ça coule grave dans mon garganet qui en glougloute de bonheur !
De la soie...

La finale est peut-être un poil asséchante et la structure légère...


Le pif évolue, avec une pointe d'acidité qui apparaît ensuite, vers des arômes de groseilles.
Rond, fruité, suave, on en prend plein les tripes, paf !
Et là, pouf, comme par magie, la quille est presque torchée... faut dire kil a des accents lapierréens parfois...
Bon, faut en garder un peu pour faire goûter à Madame ce soir mais... p'tain, j'l'aurais bein niquée celle-là.


Pif, paf, pouf ?!
La messe est dite, j'm'envole, je plane grave.


Lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!

Nouvel essai d'un vin de François Plouzeau après le succès en demi-teinte, ou l'échec en demi-teinte selon que l'on considère le verre à moitié plein ou à moitié vide, du premier pif picolé.



Les blancs ont joué, échec !

...

C'est donc au tour des noirs.



Le Rouge de La Garrelière 2008
du Domaine de la Garrelière,
ki c'est l'plus beau en mon quart,
dis-moi, mon doux pinard ?!

A l'ouverture :
Nez sur les pfr (petits fruits rouges) plutôt cerise Burlat, oscillant entre l'classe et l'pas classe mais sans déviance.
En bouche, c'est léger doux, fruité, soyeux quoiqu'assez épais (?!), un vrai pif de picole !
Par contre, il ne fait pas du tout 100% CF (Cabernet Franc), y aurait pas un peu de Gamay ?!

Assez rapidement :
Le CF pointe le bout de son nez et la picolabilité baisse un peu.
Devient franchement CF de picole, m'ouais, bof.
M'enfin...

Allez, quoi qu'il en soit, j'peux vous dire que sur mes oeufs su'l'plat paprika-picrate, c'est d'la balle !!!
S'rait ptêt encore meilleur avec une tranche lard fumé en dessous ou du chorizo... à tenter !


Les noirs l'emportent d'une très très courte tête d'épingle.
Au final, match nul.
Une troisième manche s'impose.
A suivre donc...


Lire et boire maintiennent la(les) forme(s) alors ben y'a k'à !!!